Au sein de Polygone, le service clôtures et portails compte trois équipes qui s’activent par tous les temps, que ce soit pour de petits chantiers de pose chez des particuliers ou de plus grands travaux pour des entreprises. Rencontre dans la bonne humeur avec six membres de ce service aux compétences multiples et variées.

Pouvez-vous nous présenter votre activité ?            

Mathieu Bockeler: Nous installons des clôtures souples ou rigides, des palissades en bois, des portails coulissants ou à doubles battants, ou encore des grilles temporaires de type Heras sur des chantiers. Cela va de la pose d’un panneau chez un client privé à la mise en place d’une clôture de 2,6 km pour une entreprise, chantier qui nous occupe actuellement.

Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?

Damien Lamock: Le travail en extérieur, le contact avec la clientèle ou encore la diversité des chantiers. Nous travaillons pour une clientèle très variée. Nous devons nous adapter à toutes les situations. Chaque jour est différent.

Khim Bunthy: On est beaucoup sur la route. On fait preuve d’une grande réactivité pour assurer le service après-vente. Nous nous occupons nous-mêmes des dépannages des réparations. Lors de la dernière tornade dans le sud du pays, nous sommes notamment intervenus pour réparer des clôtures ou des palissades. Nous assurons également les dépannages des moteurs de portes.

Les maîtres mots sont organisation et complémentarité

Le travail d’équipe est-il important ?

Stéphane Claudel: Il est même primordial. Sur chacun de nos chantiers, les maîtres mots sont organisation et complémentarité. À force de travailler ensemble, nous avons développé des automatismes.

Damien Lamock: En période creuse, notamment en hiver, nous allons par exemple donner un coup de main à d’autres services comme les parcs et jardins ou la déconstruction d’ouvrages.

Gaetan Melmer: Toutes les personnes réunies ici sont très polyvalentes. Il faut pouvoir toucher à tout pour poser une clôture. C’est notre force. Nous avons la chance d’être très bien équipés et nous avons aussi développé des compétences intéressantes dans des domaines comme la manipulation de nacelles ou de mini pelles. Nous pouvons d’ailleurs mettre notre savoir-faire au service d’autres départements de Polygone. C’est aussi le cas pour l’aspect prévention et sécurité.

Comment est l’ambiance dans votre département ?

Stéphane Claudel: Même si nous sommes trois équipes distinctes, nous travaillons main dans la main. Si quelqu’un a besoin d’un renfort ou de matériel, on s’entraide. L’ambiance est vraiment très bonne. On propose un travail sérieux, sans trop se prendre au sérieux

Gaetan Melmer: Nous habitons la région de Martelange. Cela facilite aussi notre organisation.

Lucas Minet: Moi, je suis le petit dernier de la bande. C’est mon premier job, mais j’étais déjà venu chez Polygone comme étudiant. C’est important de pouvoir compter les uns sur les autres, surtout quand on est jeune et qu’on découvre le métier.

Quelles sont les tendances actuelles ?

Stéphane Claudel: Alors qu’au début on posait essentiellement du grillage simple torsion vert, la mode est aujourd’hui aux panneaux rigides, de couleur gris anthracite ou noir. Il faut d’ailleurs parfois répondre à de fameux défis. Là où le grillage simple s’adapte à tous les terrains, un panneau rigide doit être posé de niveau, ce qui pose parfois quelques problèmes quand le terrain est en pente…

Gaetan Melmer: Et il est rare d’avoir un terrain plat, même si le propriétaire en est convaincu (rires).

Comment évolue votre métier ?

Stéphane Claudel: Au sein de Polygone, en six ans, nous sommes passés d’une équipe de deux personnes à trois équipes. Ce métier est difficile et il n’est pas simple de trouver des collègues. Ces clôtures ont un coût et les gens en veulent pour leur argent. La finition doit être soignée. Nous passons souvent les derniers sur un chantier. Il faut donc veiller à tous les détails.

Mathieu Bockeler: C’est un métier physique, éprouvant. Et c’est important de ne pas se prendre la tête. On l’a dit, notre activité demande énormément de polyvalence. Il faut savoir bricoler, toucher à tout. Lorsque les choses ne fonctionnent pas comme on veut, il faut trouver des solutions sur place. Cela ne peut fonctionner que si on fait preuve de solidarité.

Khim Bunthy: Le point positif est que notre travail est souvent très apprécié. La clôture, c’est la finition de la maison. Nos chantiers sont notre meilleure publicité. Il n’est pas rare qu’une personne nous contacte parce qu’on a installé des palissades chez son voisin. Et on finit par travailler dans toute une rue (rires). L’important est aussi d’assurer un service après-vente rapide et efficace. Nous sommes réputés pour notre réactivité.