Depuis le 28 mai 2020, Edvard Skrijelj, directeur adjoint d’Inter-Actions (actionnaire principal de Polygone) a été désigné nouveau gérant administratif de Polygone.

Âgé de 36 ans, il occupe depuis 5 ans le poste de directeur adjoint d’Inter-Actions, association au sein de laquelle il a pu développer sa fibre sociale aux côtés de Roger Faber et des autres membres fondateurs de Polygone.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

J’ai une formation d’assistant social, que j’ai complétée par un cursus en ingénierie et actions sociales. J’ai commencé ma carrière, il y a une dizaine d’années au sein d’Inter-Actions. J’ai travaillé sur le terrain avant de devenir directeur adjoint de l’association. En occupant ce poste, j’ai déjà pu me rendre compte de toute l’importance d’une société comme Polygone au Luxembourg.

Comment voyez-vous votre rôle au sein de Polygone ?

Le rôle habituel d’un gérant administratif est de définir, ensemble avec le conseil, les grands objectifs et la stratégie de l’entreprise. En tant que membre de la famille Inter-Actions, Polygone a la particularité de nourrir des objectifs sociaux ambitieux, comme l’insertion de personnes traditionnellement éloignées du marché du travail. Mon rôle sera certainement de soutenir les équipes en place, de leur faire profiter de mon expertise sociale pour permettre à l’entreprise de continuer dans la ligne qu’elle s’est fixée voici 40 ans : réussir l’équilibre entre le social et l’économique.

Quelle est votre ambition ?

Ce qui me fascine chez Polygone, c’est la position unique au Luxembourg qu’elle occupe en associant, sans compromis, rentabilité et objectifs sociaux. Je veux mettre toute mon énergie pour soutenir ce projet inspirant. Il faut poursuivre le rêve des membres fondateurs en osant créer de nouveaux projets et relever de nouveaux défis. Mon ambition est de rendre l’entreprise encore plus forte tout en veillant à garantir cette continuité. Quand j’ai commencé chez Inter-Actions, on m’avait dit que ce qui nous différencie des autres associations, c’est Polygone. Cette différence, il faut la nourrir tous les jours. Aujourd’hui, l’expertise sociale d’Inter-Actions et l’expertise technique de Polygone peuvent être associées pour ouvrir de nouveaux horizons. C’est ce que nous avons fait l’an dernier avec la création de la crèche Babasi à Boulaide, construite de A à Z en étroit partenariat. Je pense que d’autres opportunités de ce genre sont à exploiter en matière de logement ou d’éducation.

Quelles sont vos relations avec les membres fondateurs et l’équipe de direction de Polygone ?

Je suis très admiratif de tout ce qu’ont réalisé les membres fondateurs d’Inter-Actions et de Polygone. Ce qu’ils ont créé, il y a 40 ans, est exceptionnel. Le fait de devenir directeur adjoint d’Inter-Actions m’a évidemment permis de me rapprocher d’eux. J’ai reçu leur soutien immédiat et des encouragements très forts de leur part. Ce lien dépasse aujourd’hui le cadre purement professionnel et je suis heureux d’être le garant de la poursuite de leur action. Je connais aussi très bien Pascal Jacquet et l’équipe dirigeante de Polygone, en qui j’ai toute confiance. Je sais qu’elle porte les valeurs du groupe et ce sont des valeurs que je partage. L’objectif est toujours de poursuivre la démarche initiale de marier l’économique et le social, en faisant parfois des compromis sur le volet économique pour ne pas oublier ce côté social. Le plus important est cette ambiance familiale que Polygone est parvenue à conserver, dans le respect du bien-être de tous. Même dans une situation difficile comme celle du Covid-19, j’ai vu que l’entreprise était bien gérée. Les bonnes décisions ont été prises de manière rapide et efficace. Tout cela est rassurant et nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité.